L’autre jour, j’ai vu un post Linkedin avec cette infographie de Lydia HK. Ce post présentait 3 formes d’épuisement professionnel, que je ne connaissais pas vraimen : bore-out, burn out et brown out.
Évidemment, le sujet est connu. On en parle beaucoup, surtout depuis la pandémie où les dernières études parlent de 26 % des Français qui vivent avec “un état anxieux”. Moi-même, j’ironise avec des blagues du type “Certains prévoient des plans pour leur retraite, moi, je prévois des plans pour mon burn-out !”.
Ce syndrome là, je dois avouer l’avoir découvert en préparant ce point. La démission intérieure peut être résumée comme une sorte de remise en question de soi. Le sous-titre “Qu’est ce que je fous là?!” résume bien l’idée, tout comme mon groupe Facebook de chèvre du Larzac : donner un autre sens à sa vie. L’expression vient de David Graeber dans son article pour radical strike et Times online. Il l’a tiré du monde de l’énergie, et signifie une baisse de tension électrique, image de la baisse d’énergie de la personne atteinte. Le sociologue français Edgar Morin parle du brown out comme du manque de sens au travail avec l’expression: “Le sens au travail n’est souvent jamais aussi essentiel que lorsqu’il manque”.
Le “grand classique”, qui reste toujours sous-estimé. Le nom français est plus transparent que l’anglicisme courant : c’est un état d’épuisement, physique évidemment, mais aussi émotionnel et mental. Démotivation, irritabilité, anxiété, baisse d’estime de soi… La liste des symptômes est longue comme la quantité de sites qui en parle.
L’expression Bore-out est plutôt transparente : c’est la notion d’ennui au travail, parce que les tâches ne sont pas épanouissantes, ou au minimum un peu stimulantes. C’est le quasi opposé du burn-out, néanmoins certains symptômes du Bore-out sont communs, comme l’anxiété ou un état de fatigue.
Ce syndrome du Brown-out, je dois avouer l’avoir découvert en préparant ce point. La démission intérieure peut être résumée comme une sorte de remise en question de soi. Le sous-titre “Qu’est ce que je fous là?!” résume bien l’idée, tout comme mon groupe Facebook de chèvre du Larzac : donner un autre sens à sa vie.